mercredi 10 janvier 2007

Cassage de CPE


© Photo Cyril Fakiri. Mars 2006 lors d'affrontements entre forces de l'ordre et casseurs, à l'issue de manifestations anti-CPE.

Sous la pression de la rue, le gouvernement de Dominique de Villepin a dû mettre fin à la crise du CPE, trois mois après le début de la protestation. L’évacuation par les forces de l’ordre de la Sorbonne, qui était occupée par 200 étudiants environ, dans la nuit du 10 au 11 mars, marquera le début d’un mois de lutte acharnée, ponctuée par de violents affrontements. A Paris, extrême-gauche, anarchistes ou simples étudiants vont harceler CRS et gendarmes mobiles, exprimant ainsi leur opposition au pouvoir. Médiatisation aidant, il seront bientôt relayés par des groupes de casseurs, plus enclin à détruire et agresser ou à casser du flic, qu’à protester contre le CPE. Paradoxalement, ce durcissement aura fait le jeu du Ministre de l’Intérieur qui, au sein du gouvernement, sort grand vainqueur de cette crise. Le bilan « judiciaire » de ces événements se chiffre à une quarantaine de peines de prison fermes, soit environ 1 pour 100 des personnes interpellées. Reportage 24 images.

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